Ce sont là les versions de base de l’avion, mais pour l’utilisation militaire, d’autres dispositifs ont été progressivement adaptés sur l’avion. Nous retrouvons ci-après les différents équipements pouvant être installés pour les missions prévues, extraits du manuel d’emploi tactique du Broussard. Les tableaux donnent les possibilités de combinaisons de ces matériels, les temps d’installation.
Le document ci-après, également extrait du manuel d’emploi tactique, montre l’ensemble de ces équipements exposés auprès d’un MH 1521 M.Le document ci-après, également extrait du manuel d’emploi tactique, montre l’ensemble de ces équipements exposés auprès d’un MH 1521 M.
Le manuel d’emploi tactique renseignait sur tous les aspects de l’utilisation de l’avion et de ses équipements spécifiques en opérations. On y retrouvait des informations comme celles qui suivent, concernant le tir en sabord avec la mitrailleuse AA 52 ou le marquage d’objectifs à l’aide du grenadeur :
Le manuel d’emploi tactique renseignait sur tous les aspects de l’utilisation de l’avion et de ses équipements spécifiques en opérations. On y retrouvait des informations comme celles qui suivent, concernant le tir en sabord avec la mitrailleuse AA 52 ou le marquage d’objectifs à l’aide du grenadeur :
Pour terminer cette partie concernant les équipements standards des avions militaires, il convient de noter également l’évolution du tableau de bord des MH 1521. Le premier d’entre eux est celui du prototype F-BGIU, suivi de celui du deuxième appareil destiné à l’Armée de l’air, le MH 1521 M n° 05 dont le panneau badin et les instruments moteurs sont sur un même cadre et ensuite, l’évolution des tableaux de bord selon les équipements installés.
Parmi les évolutions marquantes du Broussard, il y eut la question du Groupe Motopropulseur (GMP). Les premiers appareils étaient équipés du moteur Pratt et Whitney dit « nez court ». Pour un meilleur refroidissement, pouvoir augmenter la masse max tout en restant dans la plage de centrage, l’armée demanda une nouvelle étude du GMP. Deux projets furent proposés, l’un par la SFERMA et l’autre par la société BRONZAVIA. Cette demande fut notamment évoquée lors des essais d’épandage par l’armée en avril 1957.
Le Broussard MH 1521 M n° 130 fut mis à la disposition de la société SFERMA qui mit au point son GMP modifié entre le 27/02 et le 10/03/1959 alors que le MH 1521 M n° 137 fut confié à la société BRONZAVIA. C’est cette version qui fut retenue par la DTI le 9/08/1959. Le choix se porta sur le GMP BRONZAVIA, celui de la SFERMA ayant été jugé plus lourd que son concurrent et la zone « accessoires » mal ventilée. L’installation des nouveaux GMP entraînera un avancement du centrage à vide d’environ 4,5 % par rapport au GMP d’origine et une augmentation de poids d’environ 60 kg. A partir du MH 1521 M n° 170, tous les Broussard seront équipés du nouveau GMP. La masse maximale est désormais définitivement fixée à 2700 kg. Au total, 200 exemplaires du nouveau GMP sont commandés soit 133 pour les avions de la deuxième tranche de fabrication et 67 pour les rechanges.
Le prototype du nouveau GMP BRONZAVIA sur le MH 1521 n° 137
Un ancien GMP dans son container de stockage. Logos Pratt & Whitney et Hamilton Standard
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