Le Bureau des Programmes Militaires (BPM) a réclamé très rapidement une étude pour l’armement des MH 1521 M. En août 1956, il est demandé d’envisager l’installation d’une mitrailleuse de 12,7 tirant dans l’axe en synchronisation à travers l’hélice, mais ce dispositif complexe n’est plus de mise depuis 1944, et le tir dans l’axe oblige le pilote à descendre bas sur son objectif, donc à s’exposer aux tirs d’armes légères depuis le sol. Une autre solution consistant à installer une mitrailleuse de 7,5 mm en containers sous chaque aile avec chargeurs de 300 cartouches n’est également pas retenue en raison des risques liés à l’éjection des douilles sur les volets entoilés et au poids de l’ensemble (40 à 50 kg par container). Au final, ce sera la mitrailleuse de sabord qui sera retenue.Suite à la vente de trois exemplaires du Broussard au Portugal, la Force Aérienne Portugaise (FAP) s’intéresse aux possibilités d’armement lourd du MH 1521. Le Portugal demande alors la réalisation d’une étude d’armement en roquettes fumigènes et explosives auprès de la Sté Max HOLSTE. C’est sur le Broussard n° 314 que seront maquettés deux lance-roquettes MATRA 70.37 supportant chacune quatre roquettes fumigènes CEP 545 et deux lance-roquettes MATRA type 181 permettant l’emport de 18 roquettes de 37 mm. L’ensemble pèse 80 kg sous chaque aile. Les essais ont lieu au CEV de Cazaux du 23 au 27/10/1961. Ces tests resteront sans suite.
Présentation à Reims de l’armement envisagé. Les essais n’ont pas encore été entrepris, les volets sont encore entoilés, donc non protégés lors des mises à feu de ces roquettes.
Le Broussard n° 314 avec l’armement lourd lors des essais d’ouverture du domaine de tir par le CEV. On note les intrados de volets qui ont été protégés en arrière des supports d’armement.
|