Essai en vol du Max Holste MH-1521 Broussard


Notes de bas de page

(1) Le pilote commande le pas de l'hélice par l'intermédiaire d'un moteur électrique ou de pistons hydrauliques. En vol le régime sélectionné par le pilote est maintenu constant grâce au mouvement des masselottes, entraînées dans les pales ou contre leur moyeu par la force centrifuge. Ce mouvement entraîne des modifications de la pression d'huile dans les cylindres du variateur, ou la rotation du moteur électrique. NdlR.

(2) La roulette libre n'est pas conjuguée au palonnier. Elle tourne librement autour de son axe. Elle peut être munie d'un verrouillage (ce qui n'est pas le cas) ou d'un système à ressort qui la ramène automatiquement dans l'axe de l'avion, comme sur le "Broussard". NdlR.

(3) Lorsque l'empennage vertical est placé dans le vent de l'hélice, le souffle en tire bouchon de cette dernière appuie sur une seule face de la dérive, ce qui à tendance à faire embarquer l'avion du même côté, par effet de girouette. Le pilote empêche cette déviation en appuyant sur le palonnier du côté opposé. NdlR.

(4) La pompe à essence de secours est systématiquement mise en marche au décollage et à l'atterrissage. NdlR.

(5) Lorsque l'aile est haute comme sur le "Broussard" , les filets d'air qui passent sur l'aile, fortement défléchis vers le bas par la sortie des volets ,vont souffler le plan fixe horizontal. Or celui-ci est normalement déporteur (il tire la queue vers le bas pour améliorer la stabilité de l'avion). Quand les volets sont sortis, le soufflage de l'empennage horizontal augmente la déportance, l'avion cabre (et inversement lorsque les volets sont rentrés). Un compensateur est un petit volet encastré dans le bord de fuite d'une gouverne; il sert à diminuer l'effort du pilote sur la commande de cette gouverne. NdlR.

(6) Le huit paresseux consiste à alterner deux virages bien inclinés, commencés tous deux en montée, et terminés en descente. NdlR.

(7) Dont le gouvernail - commande de lacet - n'est pas assez efficace. NdlR.

(8) Volets sortis, la vitesse de décrochage est inférieure. Il s'agit de décrochage normal, ailes horizontales. En virage, plus l'avion est incliné, et plus cette vitesse augmente. A 60° d'inclinaison, la vitesse de décrochage du "Broussard" dépasse 90 noeuds (166 km/h), elle est supérieure à la vitesse de croisière économique ! NdlR.

Source : http://www.mapica.org


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